Dans ma bulle

Dans ma bulle, j'étais souvent ailleurs, dans mon imagination fertile, à imaginer un avenir radieux où se cotoyaient l'amour, le confort, une bonne santé, des enfants qui jouent et rient, une maison, un travail, des loisirs.
Dans ma bulle, j'imaginais une vie sans soucis, sans problèmes relationnels, sans accidents, sans déceptions...
Et puis un jour j'ai compris qu'aucun avenir pouvait être aussi parfait, que l'on pouvait se sentir bien et joyeux sans posséder tout cela, car la possession ne permet pas le bonheur, ni de soi-même ni des autres. Petit à petit j'apprends à laisser de la liberté aux autres.

Quand on a peur d'être abandonné par les gens que l'on aime, on fait l'erreur de vouloir les garder à nos côtés et à les envahir parfois. Alors qu'en lâchant prise, la relation devient plus saine.

Aujourd'hui, j'apprend à écouter mes besoins et envies, à dire non, et à laisser la liberté aux autres d'avoir d'autres envies et besoins que les miens, pour mon bien et celui des autres.
Je préfère maintenant être plutôt qu'avoir car posséder n'est pas aimer.
Dans la foule, parfois, je me sens débordée d'émotions. Quand on capte les émotions et les énergies des autres, cela est souvent difficile à gérer. L'agitation de la ville me fait encore un peu peur, mais il suffit que je me remette dans ma bulle, pour réussir à gérer le moment, pour que l'angoisse ne reprenne plus le dessus.
Dans ma bulle, je vois un avenir radieux, tout simplement.

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